Au plus fort du jour, il y a toujours le doute qui s'emporte. Ce
qui transforme le quotidien en éternité me pousse à courir et à vouloir
connaître tout trop vite.
Ces jours ne reviendront jamais parce que
je les brûle dès que j'en ai l'occasion. Je m'en débarrasse parce qu'il ne me
donne pas ce que je veux. Je laisse venir les lourdes sérénades et me laisse
envahir par ce souffle qui ne s'éteint pas.
Il n'y a pas d'ennemi ni d’obstacle; un
chemin que j'évite au même rythme que les mélodies trop douces qui m’empêche de
penser. J'imagine quand je devrais seulement dormir, J'invente du temps quand
je devrais le garder.
Si le ciel me répondait, je resterais
froid et incrédule. Rien de bon n'y prend ses origines et le chemin pour s'y
rendre est calme seulement dans les refrains des chansons.
Naïf ou simplement trop content de me
laisser porter par des histoires à terminer, je m'endors en m'imaginant
ailleurs. Ce n'est que maintenant que je me rends compte que j'aurais dû
m'inventer autrement.