samedi 25 juillet 2015

Retraite

Au plus fort du jour, il y a toujours le doute qui s'emporte. Ce qui transforme le quotidien en éternité me pousse à courir et à vouloir connaître tout trop vite.

Ces jours ne reviendront jamais parce que je les brûle dès que j'en ai l'occasion. Je m'en débarrasse parce qu'il ne me donne pas ce que je veux. Je laisse venir les lourdes sérénades et me laisse envahir par ce souffle qui ne s'éteint pas.

Il n'y a pas d'ennemi ni d’obstacle; un chemin que j'évite au même rythme que les mélodies trop douces qui m’empêche de penser. J'imagine quand je devrais seulement dormir, J'invente du temps quand je devrais le garder.

Si le ciel me répondait, je resterais froid et incrédule. Rien de bon n'y prend ses origines et le chemin pour s'y rendre est calme seulement dans les refrains des chansons.

Naïf ou simplement trop content de me laisser porter par des histoires à terminer, je m'endors en m'imaginant ailleurs. Ce n'est que maintenant que je me rends compte que j'aurais dû m'inventer autrement.