lundi 30 mars 2015

Avoir la paix

Contrairement à ce que vous pourriez penser en lisant le titre de ce texte, non je ne réclame pas qu'on me laisse tranquille. En fait, j'aimerais qu'on s'offre, nous citoyens de cette nation, un peu de paix.

Depuis 2 semaines, je lis des choses affreuses. Les manifestions contre les mesures d'austérité du gouvernement débutent avec les étudiants et d'autres regroupements se joindront probablement au mouvement. Mais déjà, c'est pathétique.

Non, je ne parle pas des manifestants. J'admire, et admirerai toujours, les gens qui décident de dire haut et fort ce qui les dérange. Prendre la rue n'est pas le moyen préféré de tous, mais quand on veut se faire entendre, on prend les moyens qui faut et à notre disposition.

C'est plutôt la violence qui m'attriste. Il y a bien sûr la brutalité policière que l'on peut observer dans nos rues (et non, varger sur les manifestants n'est pas la réponse appropriée), il y a bien entendu ceux qui cherchent le trouble dans les manifestations (bris matériels, insultes à nos concitoyens que sont les policiers, provocations, etc.) et il y a nous.

Ce qui me dérange ce n'est pas que les gens aient des opinions différentes aux miennes. En fait, peu importe vos opinions, ce que je condamnerai ici c'est la violence. J'ai envie de vivre avec vous tous et discuter, pas vous taper dessus.

Je suis naïf, je le sais. Penser qu'on doit laisser les gens manifester librement, écouter tous les citoyens...c'est beau tout ça, c'est l'idéal, mais on n’est visiblement pas prêt à être civilisé. Je me fou de savoir qui tape en premier ou le plus fort; tu tapes, tu es un cave, point.

Mettre tous les policiers dans le même panier, c'est une erreur. Même chose pour les étudiants, les manifestants, la droite, la gauche, les politiciens, etc. Si tu ne comprends pas ça, tu as un problème. Il n'y a pas de citoyens de seconde zone. Tous ont droit de parole et personne n'a le droit de leur enlever. Le fait que tu payes des impôts ne te donne aucunement le droit de bâillonner qui que ce soit. L'argument massue ''Moé, j'paye des taxes'', n'est justement pas un argument. La vie ce n’est pas un C.A. Aussi, ce n’est pas parce que quelqu'un fait de l'argent qu'il ne peut pas avoir son mot à dire; les problèmes sociaux touchent tout le monde, même les plus fortunés d'entre nous.

Toute ma vie, et ce jusqu'à la fin de cette dernière, j'écoute et j'écouterai des humains, pas les chiffres qu'on leur colle à la peau.

Si la seule chose que tu peux répondre à des gens qui manifestent pacifiquement pour se faire entendre et réclamer une société plus juste c'est : ''Va travailler/étudier criss de paresseux''...bin je t'annonce que tu ne comprends pas c'est quoi vivre en société.

Tu oublies que ceux qui manifestent, ceux qui portent l'uniforme, ceux qui travaillent, ceux qui vivent dans la rue et tous les autres sont des humains. Nos frères, nos sœurs avec qui nous devons vivre et non affronter. Vous savez, manifester dans nos rues avec des policiers qui ne font qu'accompagner les citoyens...ça c'est déjà vu ! Ça vous étonne ?

Je ne dis pas que je suis totalement pour le fait que les trajets devraient connus à l'avance, mais en quoi ça aide ta cause d'aller te coller sur les policiers en leur criant des insultes ? Les gars font leurs job, pas toujours de la meilleure façon certes, mais ils sont là. Reste à distance, ne joue pas la game de la force...ça ne sert à rien.

Pour moi la liberté d'expression est la fondation de la démocratie, la vraie. Et il ne faut surtout pas confondre cette liberté, qui m'est si chère, avec l'incitation à la violence. Cacher ce genre de propos, souhaiter du mal à quelqu'un ou refuser d'écouter l'autre en se servant de la liberté d'expression comme prétexte, c'est lâche et minable.

Si tu te lèves un matin et que tu as le goût de péter du policier, rend nous tous service, ainsi qu'à ta cause, et restes donc chez vous. Si tu mets ton uniforme et que tu espères tomber sur une manifestation qui déborde le moindrement pour te défouler sur tes concitoyens, pose-toi de sérieuses questions à savoir si tu devrais continuer à le porter cet uniforme.

J'ai toujours accepté l'opinion des autres, mais jamais je n'accepterai les insultes (à moi ou à n'importe qui d'autre) et/ou l'encouragement à la violence. Dis ce que tu dois dire, mais si ce n'est pas constructif ou s'il s'agit de propos violents, laisse tomber. On va très bien se passer de tes lumières.
Je suis tout simplement contre la violence. Je supporte les mouvements sociaux et citoyens et la démocratie active qui est en marche pas seulement aux quatre ans. Un mandat gouvernemental n'est pas une carte blanche; le peuple à le droit de parler entre les scrutins et il faut l'écouter. Le gouvernement n'est pas le père de famille qui nous dit quoi faire, mais bien nos représentants qui gèrent l'état pendant que nous travaillons tous à le faire évoluer. Nous sommes la force vive de cette nation, pas le pouvoir en place.

Le peuple devrait plutôt se poser des questions quand les seules réponses que peut lui offrir son gouvernement face au mécontentement et aux questions sont la langue de bois, l'idéologie et la violence.

On a toujours le droit de ne pas être d'accord avec les moyens utilisés ou une opinion, mais se prononcer contre l'émission même de cette opinion et la manifestation d'un mécontentement, c'est nier son propre droit de parole. Il faudra donc que tu m'expliques pourquoi tes messages haineux ou ta simple opinion valent plus que tout le reste et que ceux qui sont diamétralement opposés à toi doivent se taire.

Je ne dirai jamais aux gens de rentrer chez eux. Je ne dirai jamais aux policiers de ne pas faire leur travail. Je ne dirai jamais à personne que son opinion veut moins que la mienne. Mais je n'accepterai jamais qu'on brutalise, et ce peu importe la façon, les gens qui marchent, les policiers et n'importe lequel de mes concitoyens qui exprime une opinion.

Si les seules choses qui te viennent à l'esprit quand tu veux dire ce que tu penses sont des insultes, des propos haineux, une volonté d'intimider ou de ridiculiser quelqu'un qui ne pense pas comme toi ou n'importe quoi qui se rapproche d'une forme de violence, je te conseil alors de passer ton chemin quand tu me verras et d'aller t'occuper de ta personne. Visiblement, tu as besoin d'aide.

Sur ce mes amis, je nous souhaite un printemps ensoleillé qui nous permettra de sortir de nos logis pour prendre un verre, explorer nos terres, voir nos amis plus souvent, marcher dans nos rues pour essayer de nous faire entendre, et ce dans la paix. Qu'on puisse montrer à nos représentants que nous sommes tous citoyens.


Merci.

jeudi 26 mars 2015

Les nuits goûtent le sang

Je dois crier,

Mais je ne veux pas m'entendre,

Tout ce que je peux faire c'est hurler pour tuer mon imagination quelques secondes,

Il faut que je parle, que je chasse tout, le temps de respirer,

J'ai peur que tout m'emporte pour me tuer,

Je repense au passé et aux nuits trop fortes, trop lourdes,

Celles qui m'ont poussées trop loin,

Celles qui chantent encore des chansons que je veux oublier,

Avec ces airs qui ramènent le goût et la couleur du sang,

Ce sont des fins que j'ai imaginées aux fonds des bouteilles,

Quand je dansais encore jusqu'au matin,

Pour me prouver que moi aussi j'étais vivant et pouvais le rester,

Même si j'ai changé,

Même si tout est différent,

J'ai parfois le goût de retourner à ces nuits trop sombres dans lesquelles je me perdais,

Pour oublier mon nom,

Oublier la route et où elle me mène,

Et juste me laisser porter par le vide,

La paix finira par venir quand j'aurai accepté le pire.


lundi 23 mars 2015

Un été sans moi

Les larmes solitaires sont plus lourdes. Même si elles se doivent d'exister, elles m'épuisent et me rappellent que la route est longue pour tout accepter.

Le problème est quand on s'habitue à tout ça et que nos bonheurs d'après ne sont plus jamais assez forts, jamais assez longs. Pourtant, il faudrait pouvoir sourire dès qu'on en a la chance.

C'est tout de même cette mélancolie accrocheuse qui me permet d'écrire et de comprendre ce qui se passe dans ma tête quand rien ne va. Elle me donne du temps que j'ai perdu ou gaspillé.

Mais ces temps-ci, je ne perds rien. Je fais attention à ne rien perdre, à profiter de chaque moment parce que tu es là.

Raconte-moi des histoires. Chasse le désespoir et nos tourments qui saccagent notre bonheur boiteux. Je suis fatigué de vivre tout ça que dans ma tête et mes rêves. Mes désirs et mes pulsions qui se traduisent en insomnies et en mots assoiffés.

Je ne peux concevoir un été sans toi. La chaleur restera inconnue à ma peau tant que ce ne sera pas la tienne. Cette effervescence s'évadera parce que nous aurons refusé de prendre cette chance, d'accepter d'être heureux. Les étoiles se demanderont où nous sommes, pourquoi ne marchons-nous pas ensemble et où nos promesses se sont enfuies.

Nos mondes, nos plaisirs et nos fantasmes ne devraient pas connaitre amertume et rancune. Ils nous feront comprendre que la vie n'est pas une habitude, mais une étincelle que chaque seconde d'attente peut nous faire manquer.

J'ai toujours besoin de tu me rassures. J'ai besoin d'entendre ton nom, d'entendre ta voix...d'entendre que tu m'aimes malgré les malheurs et ces souffrances qui nous lient. J'ai besoin que tu sois fière de moi. J'ai besoin que tu saches que mon monde s'effondre parce que tu n'es pas là.

J'ai besoin de te dire à quel point je suis amoureux et que j'ai peur que tu passes le prochain été sans moi.


lundi 16 mars 2015

Colère

Tout semble si compliqué, si difficile à comprendre, mais pourtant rien ne change. J'ai beau dire et redire à quel point ma vie ne m'appartient plus, que personne d'autre n'est aussi à sa place dans ma vie qu'elle, mais on continue quand même à se refuser. 

Même quand tout est vrai, fort et vivant dans nos coeurs, c'est deux fois que j'ai entendu des adieux qui n'étaient qu'éphémères, trompeurs. J'en ai assez de me répéter que je ne dois pas perdre courage même si deux fois j'ai été rejeté pour mieux me faire dire que je ne suis pas seul à cultiver cette impossible affection.

Je suis en colère. Je sais que la colère est naturelle, que je dois la contrôler, mais je déteste la colère : elle brouille ma raison et mon coeur, elle me transforme en quelqu'un que je ne suis pas et elle trafique mes mots.

Je suis en colère parce qu'elle ne réalise pas à quel point nous sommes faits pour nous aimer, pour vivre, pour partager. Même si elle lit mes mots et les aime, j'ai l'impression que tout s'efface quand la nuit vient et que je dois recommencer ce travail. Je m’efforce, par de nouveaux mots, de lui montrer que nous ne pouvons passer à coter de nous. 

Je suis en colère parce qu'elle ne veut pas plonger vers moi. Elle retourne toujours sur ses pas, vers l'autre, pour mieux revenir et constater que vivre sans moi est aussi impossible que l'amour qui noue lie parce rien ne bouge. Je me refuse une fin parce que je veux lui faire confiance.

Je suis en colère parce qu'on ne se parle pas assez souvent. Mes jours ne sont jamais assez longs et mes nuits que des attentes. C'est  impossible d'en avoir plus, impossible de partager nos voix, impossible de combler un manque qui n'en finira probablement jamais.

Je suis en colère parce que je ne peux rien faire; je suis impuissant. Je fais ce que je fais de mieux : j'écris. Mais j'aimerais pouvoir prendre soin d'elle, qu'elle me laisse une vraie chance, qu'elle prenne la chance de sa vie avec moi. Je ne peux rien faire de plus.

Je suis en colère parce que nos au revoir sont toujours faits pour les mauvaises raisons. On devrait seulement les faire si l'amour nous quittait. Parce que tant que cette force-là nous habitera, je vais continuer de penser qu'elle se refuse un bonheur qu'elle mérite tant, que je veux lui donner plus que tout. 

J'ai été en colère parce que j'ai l'impression qu'elle ne comprend pas que moi aussi je porte le fardeau de cette situation, que pour moi aussi c'est difficile, que moi aussi ma vie a été chamboulé. Je n'ai pas les mêmes problèmes, certes, mais j'en ai. Je déteste la hiérarchisation de la douleur; moi je veux seulement qu'elle réalise que j'ai mal aussi, c'est tout.

Je serai en colère à chaque fois qu'elle fera un pas en arrière, qu'elle aura peur, qu'elle s'emportera à cause de son impulsivité qui ne lui donne aucun conseil. Je serai en colère à chaque fois que je réaliserai qu'elle n'est pas heureuse loin de moi et que je ne peux rien y faire parce qu'elle ne me laisse pas faire.

Si seulement je pouvais te retenir le temps d'une caresse, d'un baiser sans bruit; tu sentirais à quel point ce que nous sommes est fort et inévitable, mais aussi cette colère trop tranquille à ton goût disparaître avec tes peurs et tes doutes.

mardi 10 mars 2015

Je ne suis pas

Je ne suis pas un bon fils.

Je ne suis pas un bon ami.

Je ne suis pas talentueux.

Je ne suis pas un bon amoureux.

Je ne suis pas un vrai homme.

Je ne suis pas assez intelligent.

Je ne suis pas assez doux.

Je ne suis pas jeune.

Je ne suis pas réaliste.

Je ne suis pas courageux.

Je ne suis pas libre.

Je ne suis pas beau.

Je ne suis pas cohérent.

Je ne suis pas acharné.

Je ne suis pas.

À force de me le répéter, tout ce réalise. C'est à croire que le reste de ma vie attend mon prochain pas pour me pousser dans le dos et voir de quelle façon je vais tomber.

lundi 9 mars 2015

10 000 fois merci !

Hier, j'ai publié un texte sur mon blogue avec lequel j'ai atteint le nombre de 10 000 lectures. Pour certains ce n'est rien, mais pour moi c'est énorme. Jamais je ne pensais arriver à ce chiffre quand j'ai recommencé à écrire. En fait, je ne croyais pas que j'allais écrire autant. Merci à tous! Merci de me lire et merci de partager mon blogue.

Je crois bien que l'année 2015 sera bel et bien sous le signe de la création. Avec ce texte, c'est probablement la fin de ma longue séquence amoureuse débutée en janvier dernier. Je ne dis pas que je n'écrirai plus là-dessus, mais c'est bien la fin d'une histoire.


Encore merci et bonne lecture.

dimanche 8 mars 2015

Le plus doux des bonheurs

Vivre, ça fait mal. Malgré les bonheurs et les si beaux moments, vivre c'est se construire tous les jours avec la douleur et le mal qui nous torture où que l'on s'inflige. 

Les moments les plus doux restent muets quand la nuit me cache aux autres. J'aime ces autres, leur absence me rappelle à quel point la tristesse danse bien. J'essaie sans arrêt d'accorder ma chanson au bonheur, mais tout sonne faux. Comme si ce que je suis ne pouvait qu'être en attente du prochain désastre.

C'est difficile de vivre, car l'amour ne nous consulte jamais avant de s'inviter. On pourrait lui dire : ''Ce n’est pas une bonne idée, elle ne m'aimera jamais. Elle ne me remarquera pas. Elle ne me choisira pas.'' Mais si l'amour discutait parfois avec la raison, nos vies seraient tout de même difficiles, parce que la passion finirait par nous manquer.

Je n’en ai jamais assez. L'amour est plus fort que moi. Ça me fait faire des conneries, ça tue mon contrôle, ça engourdit ma tête. Parce que l'amour est tout pour moi. La femme que j'aime est partout, même si cet amour est impossible, même si son absence m'use.

Aimer c'est difficile parce qu'il faut s'oublier, il faut comprendre. Ça me rend fou d'imaginer que l'amour peut être à sens unique et qu'on ne lui permette pas de parler.

Ce qui est le plus difficile, c'est de ne plus pouvoir te dire ''Je t'aime'' même si tout ce que je suis carbure encore à toi. Même si on s'aime, cela n'arrivera jamais et me ramène à me poser trop de questions auxquelles je connais déjà les réponses. Avec cette fin, j'ai perdu une partie de mon âme qui reste avec toi à t'écouter. Quand je pense à ce vide qui creuse mon cœur, je pense à ta beauté et à chacun des mots que tu m'as écrits et qui m'ont fait réaliser que tu sais tout de moi. Le manque est plus fort que la douleur.

J'aurais tant aimé que tu puisses voir tout ce qui me meut et cette force qui me garde éveillé même si je devais seulement me laisser mourir encore une fois. Ton regard trouble tout. Cela me rappelle que sans toi, rien ne va. J’ai trouvé un sens à ma vie à ta rencontre et maintenant je suis perdu. Avec toi, tout était certitude et vérité. Pourquoi sommes-nous incapables de nous contenter de cette perfection qui nous lie ?

Même ta décision ne réussit pas à calmer mon cœur qui se débat.

Mes mots se bousculent et réclament le temps qu'il faut pour que tu les laisses te bercer une dernière fois. Mes mots sont forts, trop vrais. J'écris trop vite; les pages se bousculent et me supplient de tout arrêter. Elles ont peur pour moi, pour ma main qui ne peut plus tenir mon crayon, pour ma tête qui n'y peut rien et mon coeur qui risque d'y rester. Ma vie n'essaie même pas de m'en empêcher, elle veut être entière et sait que tout passe par toi.

Tu me manques, rien ne manque plus à ma vie que toi.

La première fois où je t'ai dit ''Je t'aime'', je savais que j'allais avoir mal, mais je voulais te le dire, peu importe la suite. Je suis prêt à tout, je suis prêt pour cette fin, je suis prêt à renoncer à la femme de ma vie si c'est ce qu'il faut pour qu'elle soit heureuse.

Je me suis battu et j'ai perdu. Ce n'est pas ma dernière défaite, mais ce sera celle qui me rappellera toujours que l'amour mérite qu'on souffre, qu'on ne se comprenne plus, qu'on doit se permettre de tout remettre en question.

Même si tes yeux et ta peau m'échappent, tu es celle qui m'a réconcilié avec l'amour et ce souhait de tout donner sans retenue. J'ai mal parce que ce n'est pas ma main que tu tiens, parce que ce n'est pas dans mes bras que tu te réfugies, parce que nos vies se refusent l'une à l'autre.

Même si ce sont des larmes qui me bordent le soir, notre amour reste tout de même le plus doux des bonheurs.

samedi 7 mars 2015

Trop court

Juste de petits mots avant de sombrer pour te rappeler que rien n'est beau sans toi.

Que mon monde se meurt sans toi.

Que malgré tout, je resterai là à écrire trop de mots pour simplement dire je t'aime.

mardi 3 mars 2015

Tout est vrai

Je n'ai pas peur,
Je ne suis pas en colère,
Je suis serein quand je pense à tes yeux qui resteront loin,
J'imagine encore si j'étais tien.

Même si la douleur ne laisse pas sa place,
Il y a quand même nos souvenirs qui s'invitent et me consolent,
Parce que oui je vois encore le bonheur que nous partagions,
Et jamais je ne l'oublierai.

Je vais dormir parce que je n'en peux plus,
Mais aussi pour rêver pour t'entendre encore rire et pleurer,
Pour me rappeler que tout ça a été vrai,
Et que pendant un temps, nous nous sommes aimés.

Je ne pourrai et ne voudrai jamais t'oublier.