mardi 27 janvier 2015
Nos voix
samedi 24 janvier 2015
Je déteste ma vie (sans toi)
Même quand le monde est là, je suis seul. Je savais que ce serait difficile, mais c'est simplement insupportable.
C'est au delà de la solitude, il me manque une part de moi. La lumière fait aussi mal que l'ombre.
Je ne peux rien faire qu'attendre et écrire. Écrire les mêmes mots sans arrêts pour essayer de me calmer, de comprendre ou seulement endurer ce qui me tue.
C'est quand elle disparaît que je recommence à agoniser. C'est quand ils sont tous là, sauf elle, que je suis le plus seul.
Comme disait Pierre : Je déteste ma vie sans toi...ma vie c'est long sans toi.
mercredi 21 janvier 2015
Belle sans bruit
Ses mots sont tout,
Son sourire s'évade,
Je rêve de ses baisers par myriade,
Un moment unique, sans tabou.
Un court message pour elle,
Des mots maladroits, sans ailes,
Le bonheur se cache, irréel,
Que mes rêves qui danse sans la belle.
Rien de bien important,
Que moi qui écrit et attend,
Son corps, son âme et son coeur battant,
Une melodie qui se moque encore du temps.
dimanche 18 janvier 2015
La course
lundi 12 janvier 2015
Des mots et nos sexes
dimanche 11 janvier 2015
Le soir le plus long
Je tente depuis des jours de me noyer,
Tout bouge autour de moi, je fais face à l'aquilon,
Il souffle fort, ne masque en rien et me pousse à me lancer.
Amour me parle enfin et cherche à se manifester,
Mais je tente la sagesse sans résultat réel,
Je me rends à l'évidence, je ne peux me passer d'elle,
Si seulement raison s'alliait à cette chaleur pour que je puisse l'adorer.
Ces quelques heures quotidiennes sont tortures,
Même un jour ne me suffirait pas, hélas,
Les minutes s'entrechoquent et me forcent à la réécriture,
Les secondes passent et je ne vois que moi dans la glace.
La douleur s'est marié à passion et bonheur,
J'attrape ce que je peux quand elle passe,
Que ce soit des mots, des images ou des rêves jeûneurs,
Je me contente de ces prises au fond de ma carapace.
Je l'attends avec patience et fierté,
Parce que le temps n'est rien tant qu'elle est là,
Le seul fait que je sois quelque part dans ses pensées,
Me suffit pour combattre l'empressement et à l'imaginer près de moi.
vendredi 9 janvier 2015
L'impossible
mardi 6 janvier 2015
Manque
Cette femme me fragilise à chaque minute qu'elle passe à occuper mon cœur. Malgré que je ne puisse la voir, chaque matin est l'annonce d'un printemps hâtif. La chaleur me réveille et me conduit vers ce refuge où je peux l'entendre penser, la voir me scruter, l'imaginer me parler doucement, simplement.
Hier n'est jamais aussi beau qu'aujourd'hui. Son nom me paralyse le temps que je me rende bien compte qu'elle n'est pas là. C'est à ce moment que tout m'abandonne : ma raison fugue pour mieux revenir le soir venu. Que de discussions qui me ramènent qu'à une seule chose : son absence.
Je n'ai jamais assez de ses mots. J'ai peur d'eux parce que je me demande s'ils sont sincères, s'ils sont autre chose. Je me demande sans cesse si elle ne me fait que rêver pour mieux me réveiller une fois le vent du nord à ma porte.
Mais rien ne peut m'empêcher d'être avec elle. Je ne peux pas que penser à elle, j'ai besoin de cette folie. Elle calme mon épuisement et le fatalisme qui teintent mon quotidien.
Au crépuscule, je chante quelques notes, sœurs de silence, qui m'accompagneront le temps de passer à demain. Parce que je dois m'occuper, je dois m'endormir parce qu'elle me manque.