Je m'étais arrêté. Je m'étais dit que
seule une inconcevable force pourrait me tirer de cette paix que j’ai
construite et qui m'est si chère.
Son regard m'a suffi. Un sourire qui s'échappe sans que je puisse lui
répondre. Un rêve qui marche.
Je perds mes moyens dès que je pense à elle. Elle m’a pris ce qui lui
appartenait.
Un plaisir naïf que je laisse m'envahir le temps qu'il faut pour y croire,
mais sans nourrir d'espoir provocant.
Parce qu'elle ne verra jamais, ne tiendra jamais cette main et ne demandera
jamais à voir ce sourire.
Je l'oublie sans tristesse, même si dans mes bras, il n'y aurait eu
qu'elle.