vendredi 24 août 2012

Questions


Se poser milles et unes questions sans les comprendre ou même oser les murmurer. Je me sens coupable, coupable de ne pas vouloir être compliqué. Je veux des gens que j’aime près de moi, mais je ne veux pas me les approprier ou être seul dans leur vie. Bien se sentir semble beaucoup trop complexe pour pouvoir se réaliser. En fait, cela dérange bien des gens que de vous voir sortir des ombres pour se réchauffer près de la passion, de la confidence ou de la simple amitié.

Je me réconforte tous les soirs en réfléchissant trop longtemps. Moi aussi j’ai peur de perdre le contrôle ou d’aller trop loin. Mais je laisse le temps me conduire où il le voudra. Je ne veux pas me transformer à nouveau ni m’arrêter, je veux seulement vivre. Que ce soit une mélancolie qui me transporte ou le bonheur simple de vous voir mes amis, je me dois de vivre ces moments.

Je regarde les cieux pour m’évader quand au fond je devrais regarder devant moi et accueillir ce qui vient à ma rencontre. Solide malgré le vent, vif malgré l'ivresse. Je tomberai, certes, mais pas seul.

Passe ton chemin, car la lugubre lune te poursuit. Tu n'auras pas besoin de moi ni de mes bras : rien ne pourra te protéger. Souhaite que le bonheur te vienne comme il tente de le faire avec moi. Souhaite une fin moins amère mais tout aussi annoncée. Reste fort, parce que j'ai déjà baissé les bras. Embrasse-moi, je ne suis déjà plus là.

vendredi 17 août 2012

Vide sans visage

Face aux images trop flou pour être de moi, je marche dans la nuit en criant vers les étoiles. Astres hypocrites qui se dit d'espoir ou même d'ultime fin heureuse. Peur ou seulement naïf, je m'y perd et continu une course trop longue pour être réelle.

Tu t'échappes chaque jour dans mes songes ou dans mon trop aliénante réalité. Frapper ou même lacéré, je n'ai jamais penser à autre chose. Plus d'une fois ce sang à coulé mais n'a rien éveillé. Une douleur qui part et qui ne reste que des cicatrices qui reste, malgré tout, invisible. Lame émoussé ou peut-être une âme qui a déserté.

Au son de la mélancolie de mon jeune temps et de l'inconscience des amours à venir, je me suis laissé bercé et suis devenu qu'une ombre sans saveur. Quand on se libère, on est jamais bien loin de nos chaînes. Sauvé par le sommeil, je penserai au labeur. Mais peut-être que demain ce sera ailleurs que je me trouverai une paix.


dimanche 12 août 2012

J'y étais.

Engourdit ou simplement absent, j'ignore où je suis. J'oublie petit à petit, Au plus profond de moi, je fuis et j'évite mon passé, Je vis comme je peux dans une identité qui m'échappe. J'essaie sans cesse de m'échapper, mais rien ne fait : je suis prisonnier.

Je suis un homme habituellement pragmatique, mais les démons qui entrent dans ma tête me disent autre chose : tu n'es rien...comme ton voisin. Je suis, comme vous tous, un corps qui ère dans vraiment connaître le pourquoi. Je suis ici, c'est tout. Être seul, c'est être mort. La différence c'est qu'on est conscient. M'imaginer ailleurs c'est souffrir, demeurer dans ma réalité c'est se souvenir. Je ne sais tout simplement plus quoi choisir.

Peu importe la fin, j'y serai.


mercredi 1 août 2012

Comment dire à une femme qu'elle est belle ?

Comment dire à une femme qu'elle est belle ? Il n'y a pas de bonne façon de le faire, il faut le faire c'est tout. On a toujours peur d'aller trop loin quand on s'avance sur ce périlleux chemin. Oser le dire sans penser à mal  ou espérer à chaque fois que ce compliment sera une clé.

Il est bien difficile de vaincre une peur...surtout quand elle n'a pas lieu d'être. Cette femme ne vous détruira pas, mais la relation que vous avez avec elle peut bien disparaître si vous osez la franchise. Il ne faut pas voir en chaque éloge une arrière-pensée, mais il est certain que ce désir d'effleurer ce qui nous éblouit n'est jamais loin quand on se risque à la sincérité.

Je suis un homme honnête qui ne cache plus son cœur ni ce souffle qui quitte mes lèvres. Exprimer cette douleur qui me déchire la nuit ou la joie que j'ai quand je me tiens face à de charmants attraits.

Le monde m'apparaît rarement comme lumineux et plaisant. Je suis d'un naturel pessimiste et sombre, mais rien ne peut ternir la douce clarté d'une élégance et splendeur que je retrouve dans le coeur, le regard et le corps d'une femme.

Chagrin passager et forte inquiétude me retiennent souvent dans une zone trop confortable pour que j'ose en sortir. Parfois, l'aventure du juste aveu pourrait bien être le choix qu'il me faut faire pour ne pas faire fausse route.

Amie qui ne se doute de rien ou celle qui pourrait, par hasard ou envie  me regarder au loin...tu es belle. Tu calmes mon cœur et nourris des rêves qui sont chassés par la célérité du jour. Sérénité plastique ou franche évasion par l'esprit, je suis à genoux devant ce que j'appelle l’insupportable majesté.

Au plus bas je suis poète, mais au sommet je suis aveugle.