C’est flou quand je pense à ses yeux.
C’est lourd quand tout s’efface, constamment.
La spirale me permet de plonger en attendant que l’horizon s’affirme.
Les cieux restent bien fermés, malgré d’autres regards tournés
vers eux.
Le désir revient au son des gémissements, à une lenteur
naturelle.
Je suppose et me laisse tranquillement dépérir, la gueule
ouverte à attendre qu’il pleuve.
J’aimerais pouvoir inventer une histoire qui aurait cette
extraordinaire faculté, de me mouvoir.
Je me laisse ronger à chaque nuit, en espérant le sommeil
tranquille et sans songe.
Les étoiles s’avalent mieux sans les rêves qu’on y attache.
Sans mes rares artifices, je m’échoue, toujours l’inadéquat.
Je me barricade dans ce que je crois être la paix.
En réalité, un insondable cachot.