mercredi 26 septembre 2012

Soudaine

Quand je reviens, c'est à ce moment que tout se transforme. Malheurs revient à ma rencontre sans s'annoncer. Malgré les rires, les accolades et un certain bonheur, je me retrouve dans une obscurité intrigante. Sans réel envi, j'y plonge et je m'abreuve à cette source que je nomme Création.

Folle transformation qui ne veut s'expliquer où je vois le lendemain m'attendre sans me promettre de lumière ou de chaleur. Extase passée qui trouble mon sommeil, j'y suis volontairement malgré tout.

Sur une feuille blanche j'ai déjà inscrit bien des noms qui endormaient mon coeur et faisaient danser mon âme. Au son de l'espoir qui s'échappe sous les cris du rejet, je tente de suivre les pas qu'on m'avait appris autrefois. Je danse seul au milieu de ma jeunesse et d'autres moments, malgré moi, oublié.

Reviens vers moi et tu verras que je ne danse pas, je ne fais que tomber.

samedi 22 septembre 2012

Prolongement.

Je ne suis tout simplement pas doué pour le bonheur. J'ai toujours besoin de plus et j'ai peur de me sacrifier. Confiance perdue et oubli constant de mon passé, il se construit en moi cette résistance qui protège aussi ma solitude.

Malgré cette réclusion, je vis une libération : celle de la vérité. Je ne veux plus mentir à propos de moi ou de mes pensées troubles. Je suis ce que je suis, je ressens ce que je ressens, je ne devrais pas m'en cacher. Seulement, les autres ne sont pas toujours prêts à entendre la vérité.

Au moment où je pourrai parler, je le ferai. En attendant, je me tais et regarde ma vie s'enfuir sans vouloir la retenir. Avec le bonheur, elle s'échappe sans regarder ce qu'elle emporte avec elle. Je suis derrière à la regarder partir et je me demande si je les reverrai, ces deux compagnons qui chantent des hymnes et odes inconnues à mon oreille.

Peur et Fierté sont mes chaînes, mais Envie et Désir cherchent les clés. Seul ou perdu, je te retrouverai.

vendredi 21 septembre 2012

Sans rien dire

J'essaie de prendre mon souffle, mais le simple fait d'y penser me fait mal. Je ne pense qu'à cette respiration hésitante que j'ai dans les bras de cette femme, ce souffle court qui me garde éveillé...une nervosité qui me fait trembler et ce même dans mes songes.

Hystérie ou simple espoir, rien n'est moins certain. Je m'y cache et promet de me taire car j'ai peur : peur de perdre ce que j'ai, peur d'être mit de côté...terrorisé parce que cette chaleur me manque, parce que ces lèvres m'appellent mais que je ne peux répondre.

Je cherche toujours celle qui m'empêchera de m’essouffler, qui me tirera de mes cauchemars. En attendant, je me laisse bercer par je ne sais quoi...si seulement.

jeudi 13 septembre 2012

Nocturne ou simplement malheureux

Un matin sans ombre où seul le songe m'emporte et me ramène à ce monde sans réel intérêt. Je me suis échappé une seule fois et je suis revenu de mon plein gré. Sans vraiment comprendre, j'étais bien dans l'inconnu. C'est autre chose à présent.

Combattre ou laisser le temps s'emparer de moi ? Tête baissée, sans regarder l'horizon, j'avance et contemple ce qui me reste : l'incertitude, la solitude et un changement que tout le monde ressent...sauf moi.
Petite pensée pour celle que je continue de chercher; larmes et sanglots qui bâtissent une force que je ne contrôle plus. J'ai mal sans le savoir, je guéri peut-être sans le vouloir.

La vie m'est insupportable. Le battement de mon coeur repousse le sommeil et l'avenir brouille mes rêves qui deviennent cauchemars. Sans rien dire, je marche dans ce chemin que j'ai toujours voulu évité : un sentier que tout le monde emprunte sans courage ni réelle passion.

Ma vie entière est un rendez-vous raté. Je ne serai jamais heureux comme je le voudrais, ni malheureux comme je le devrais. Je mérite autre chose, mais quoi ? Rien finalement; que la capacité de faire ce constat : je meurs plus vite que je le croyais.

Autour du silence, je cherche ce que je pourrais dire pour ouvrir le passage vers la chaleur et l'imperfection du quotidien qui me manque. Hantise ou masochisme, je me venge de cette pénible angoisse qui m'écrase quand Bonheur m'abandonne.

Tu m'a oublié Bonheur dès que vient le soir. Sous le regard d'un Astre fuyard, je me refroidi quand s'éteint l'ivresse.

Pense à moi quand tu iras dormir, parce que je n'ai plus envi de revenir.