Les larmes solitaires sont plus lourdes. Même si elles se doivent
d'exister, elles m'épuisent et me rappellent que la route est longue pour tout
accepter.
Le problème est quand on s'habitue à tout
ça et que nos bonheurs d'après ne sont plus jamais assez forts, jamais assez
longs. Pourtant, il faudrait pouvoir sourire dès qu'on en a la chance.
C'est tout de même cette mélancolie
accrocheuse qui me permet d'écrire et de comprendre ce qui se passe dans ma
tête quand rien ne va. Elle me donne du temps que j'ai perdu ou gaspillé.
Mais ces temps-ci, je ne perds rien. Je
fais attention à ne rien perdre, à profiter de chaque moment parce que tu es
là.
Raconte-moi des histoires. Chasse le
désespoir et nos tourments qui saccagent notre bonheur boiteux. Je suis fatigué
de vivre tout ça que dans ma tête et mes rêves. Mes désirs et mes pulsions qui
se traduisent en insomnies et en mots assoiffés.
Je ne peux concevoir un été sans toi. La
chaleur restera inconnue à ma peau tant que ce ne sera pas la tienne. Cette
effervescence s'évadera parce que nous aurons refusé de prendre cette chance,
d'accepter d'être heureux. Les étoiles se demanderont où nous sommes, pourquoi
ne marchons-nous pas ensemble et où nos promesses se sont enfuies.
Nos mondes, nos plaisirs et nos fantasmes
ne devraient pas connaitre amertume et rancune. Ils nous feront comprendre que
la vie n'est pas une habitude, mais une étincelle que chaque seconde d'attente
peut nous faire manquer.
J'ai toujours besoin de tu me rassures.
J'ai besoin d'entendre ton nom, d'entendre ta voix...d'entendre que tu m'aimes
malgré les malheurs et ces souffrances qui nous lient. J'ai besoin que tu sois
fière de moi. J'ai besoin que tu saches que mon monde s'effondre parce que tu
n'es pas là.
J'ai besoin de te dire à quel point je
suis amoureux et que j'ai peur que tu passes le prochain été sans moi.