mardi 12 juin 2012

Vrai ou faux

Il est vrai de penser que nous avons droit à notre liberté. Celle de l'être seul qui tente de se démarquer et d'obtenir ce qu'il lui faut pour vivre ''heureux''. Je me suis pas différent de vous chers amis, je suis geek donc la techno c'est important. Je ne veux pas qu'on m'empêche d'obtenir ce qui me plait quand ça me plait.

Heureusement, je ne suis pas seul...il y a un peuple derrière moi qui a besoin de ce que je peux faire pour lui et moi...j'ai besoin d'eux. Pour me reconnaître et me sentir humain en aidant mon prochain. Certains pourront croire qu'il s'agit d'une morale chrétienne, mais en fait il s'agit d'être humain. D'être altruiste et d'aimer...sans rien attendre en retour.

C'est triste pour certain, douloureux pour moi. De voir qu'il n'est plus possible de penser et espérer autre chose que le statu quo, vivre pour son être seul, oubliez que penser est possible...

Ce soir, mon sang est plus clair comme mes idées et espérances. Rien n'est plus beau que rêver, mais on dirait qu'il faut que ce soit chacun pour soi. Oser se battre pour les autres, refuser de rester assis et d'oublier que cette terre nous appartient.

Rien n'est plus noble que la lutte d'un peuple qui cherche seulement à comprendre et défendre ce qu'il est : libre et vivant. Travestir la démocratie n'est pas légitime ni la solution.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais il est bien possible d'être en retard avec la justice et la vérité.

La tristesse est ma compagne depuis que mes mots se traduisent en lettres. Je ne la renierai jamais, mais elle ne sera jamais ma maîtresse. Elle traduit le mal qui me ronge et l'envi qui me guette à chaque nuit qui se jette sur nous. Vous êtes certains de comprendre...vous ne me comprendrez pas. Vous connaissez cette douleur qui modèle vos vies mais la mienne m'est propre.

Je ne serai jamais cette souffrance qui endort certains et épuise les autres, je ne lancerai jamais cette accusation d’indifférence à celui qui tente de survivre. L'imperfection de tous et chacun, j'en suis l'esclave.

Mon enfant n'est pas encore né, et ne verra peut-être jamais le jour, mais je m'efforce de penser aux mots que je lui donnerai quand il pourra les embrasser :

'' Je ne suis pas le meilleur des protecteurs ni l'exemple que tu attends. Je ne suis que celui qui t'aime le plus au monde. L'amour, tu verras, c'est ce que tu tenteras d'assimiler toute ta vie. Quand nous voudrons te punir, l'amour ne sera plus présent pour toi...que l'inaptitude de tes parents à voir et saisir ton être. Moi aussi, comme tu le feras, j'en ai voulu à mon père et ma mère de ne pas être ceux que j'espérais. Haine, tristesse et ignorance seront tes compagnons. Ils m'ont accompagné toute ma vie et ils sont toujours à mes côtés. J'écris ces trop nombreux mots parce que je t'aime. Tu n'es même pas sur cette Terre et je suis déjà là à anticiper ta venue et cette vie qui m'échappe. Je ne suis pas optimiste...seulement  songe-creux. Si tu approches notre monde un jour, je te tendrai la main. ''


Vous dirai que je divague, moi je réponds que je vis.