dimanche 11 novembre 2012

J'y suis, 2e partie.

Force sans conviction n'aidera jamais personne à combattre. Rien ne vient seul, surtout pas le malheur. Vive oubli et salutations aux absents, j'alimente ma propre douleur et laisse mes plaies s'ouvrir pour m'assurer qu'elles s'infectent.

Sans aucune fantaisie, j'embrasse le quotidien. Seul baiser qui vient à moi sans que je danse ou que je libère ma folie qui me gardera muet par la suite. Rien de mieux que l'audace, rien de plus beau que l'instinct qui frappe au bon endroit. Sensibilité imprononçable se mêlant à moi sans se diluer. Elle s'ajoute à une franchise qui ne peut se mêler à rien ni personne...qu'aux ivres manuscrits et leurs descendants qui s’enchaînent.

Peu importe le nom de ceux qui s'impose, il faut tout de même que tu te présentes à eux. Ne t'endors surtout pas trop près. C'est là que les cauchemars t'appellent.