Tu es la seule, la belle. C'est fou, mais à chaque fois que je te
vois, j'ai l'impression que sera la dernière. Je goûte tes sourires, mais ils
sont trop loin.
Même si je pouvais te le dire, t'en ferais
quoi de ce désir qui s'emporte et qui chante tellement fort qu'il me dérange.
Un penchant pour toi qui doit être plus sauvage que moi. Je sais qu'à sentir ta
peau sur la mienne, je ne ferais pas que perdre le nord.
Une odeur de fin soirée qui se mélange à
une convoitise aveugle qui saute dans le vide. Que du bon, on le croit jusqu'à
la fin. Des mains bien trop heureuses pour qu'elles écoutent qui que ce soit.
C'est vers ta nuque que tout se dirige : les caresses, les baisers, les mots
balourds qui se bousculent pour te demander si cette douceur te va.
De l'inconnu qui s'interpelle et qui ose,
malgré la logique qui nous garde...normalement. Tout se caresse chez toi, rien
ne s'oublie. Tes seins, ton ventre, tes fesses et tes cuisses en passant par
ton sexe que je reconnais. Je l'ai vu dans un rêve, une fois. J'étais meilleur
à ce moment-là. Ce n'est pas grave, j'aime mieux être un peu maladroit, comme
ça on va pouvoir recommencer.
Ce ne sera jamais trop long; que du temps
qui se transforme en bonheur d'occasion ou en simple oublie. Que deux corps qui
se découvrent subitement et qui aiment ça.
Ma main va terminer sa course dans tes
cheveux en passant par ta nuque, encore une fois. C'est tranquillement que tout
se termine, que tout s'imagine, que tout meurt.