lundi 28 janvier 2013

Tiraillement

Les troubles reviennent quand dorment les oublies que l'on pensait durables. Le bien-être n'est pas : ce n'est qu'un état entre des destinations sans noms.

Je tente de me résigner, mais le coeur cri quand vient l'ignoble liberté de penser et l'imagination polluant cette volonté sans solides fondations. La moindre image me replonge dans l'heureux mélange des mélancolies passées et du désir de l'inatégnable et du magnifique qui me prive de tous mes moyens. Je me retrouve sans armes devant une menace plus grande encore qu'une mort aux mains d'un destin cruel : je redeviens ce que j'étais. L'espoir et la naïveté redeviennent des guides.

J'ai vu une beauté plus forte que la raison, une beauté qui m'enchaîne sans tangible motif...je me sens seul, je me sens nu, je me sens faible.

Je replonge et la douleur est insoutenable. Que le silence et des images qui s'inventent elles-mêmes. Des songes qui marchent à mes côtés et qui voilent mon regard qui tente de s'échapper et de m'emmener avec lui.

Je ne sais plus où je suis. Pas de signes qui viennent pour m'aider, qu'un instinct émoussé par la peur de perdre, par le vide qui continue de creuser sa place là où mon coeur régnait. Je me résigne à contempler sans me risquer à enlacer, à rester à genoux parce que je suis simplement trop faible...à vouloir goûter la beauté sans y risquer mes lèvres.