dimanche 6 janvier 2013

Simple bonheur.

C'est ce bonheur si simple qui me manque. Un moment d'une tranquillité insondable, un simple et pur intermède dans la course que sont nos vies. Quand l'hiver vient, partager notre chaleur, se regarder tendrement pour un instant seulement.

Pourquoi ne pas oser ? Pourquoi savourer chaque malheur comme si c'était le dernier ? Le bonheur est trop timide pour s'annoncer comme il se devrait. Quand on ne l'attend plus, on ne le reconnait plus et on s'habitue à cette absence qui est, finalement, toute naturelle.

Quand résonne la musique, je me laisse porter par mes souvenirs et la curiosité. Je suis prisonnier des voix qui se plaisent à psalmodier mais aussi à crier ce qui nous dérange et nous peine. Malgré le danger, je préfère rester l'otage des rêves que de m'enfermer dans le rationnel gâter et tordu par l'égoïsme.

Imaginez ce soir de tempête dont la froideur traverse vos murs. Imaginez cette douce musique réchauffant votre sang et qui vous conduit sous la couette, près de celle qui attise vos sens mais calme votre esprit vagabond. Imaginez cette peau se réchauffant à votre arrivée, ce souffle imitant la poésie, ce sourire sincère et ce regard effaçant le reste du monde pour ne laisser que le bonheur.

Vous partagez tout ce que vous êtes l'instant d'une chanson, d'une page, d'une gorgée et cela continuera même lorsque viendra le soleil de l'été et les étoiles fugitives de nuits plus claires.

Parce que le bonheur existe, suffit de cultiver sa simplicité.