Tsé la fois où tu t'es ouvert le bras, y'avait juste trop de
monde qui regardait. Tu le sais vraiment pas, tu sais pas ce qui aurait pu se
passer si les gens avaient continué à t'oublier.
Encore, tout à recommencer un soir, trop tard. Tu as pensé
cacher des marques qui finissent par s'effacer : t'avais peur pis c'est encore
ça qui te tient.
À chaque fois que tu crois la fin venir, y'a bin d'autres choses
qui t'empêchent de plonger. Les soirs d'été qui ne commence jamais ou les nuits
d'hiver qui te vont si bien.
Même sans rien tu trouves quelque chose de trop pour t'empêcher
de fuir et même tout ce qu'il faut pour bien dormir. Malgré un bonheur
imparfait, tu cours trop vite pour le laisser te parler.
T'aurais dû prendre sa place, t'aurais dû y dire...t'aurais
vraiment dû partir.
Y'a l'autre aussi pour qui t'a envie de te battre, va tu
finir par le faire ? Va donc la voir.
Finalement, reste dont chez vous...c'est mieux
pour tout le monde.