Un autre soir sans autre chose
Des rivières rouges si jamais j'ose
Même si l'hiver chante si bien
Ma poésie ne mène jamais à rien
Des rivières rouges si jamais j'ose
Même si l'hiver chante si bien
Ma poésie ne mène jamais à rien
Une autre nuit qui m'oublie
Même si je hurle, même si j'expie
Au carrefour nulle n'apparaît
Ils oublient tous qu'ils me connaissaient
Même si je hurle, même si j'expie
Au carrefour nulle n'apparaît
Ils oublient tous qu'ils me connaissaient
Je n'aurais jamais pensé
Être si facilement supplicié
Avec ou sans la bouteille
Que je boive de l'eau seule ou mêlée au méteil
Être si facilement supplicié
Avec ou sans la bouteille
Que je boive de l'eau seule ou mêlée au méteil
Tranquille à tenter de comprendre
Seul, en chantant tout bas sans esclandre
Je me suis perdu sans penser chercher
Autre chose qu'une effluve torchée
Seul, en chantant tout bas sans esclandre
Je me suis perdu sans penser chercher
Autre chose qu'une effluve torchée
Comme plus haut je disais
Je n'aurais jamais pensé
Que chaque jour j'allais pleurer
Mais plutôt que je me laisserais tomber, hélas, sans filet