mardi 4 juillet 2023

Cul-de-sac

Nous sommes au sommet du hurlement. Dans un silence glacial, bercé au gré des petites morts qui pavent la voie.

Rien de trop sacré pour ne pas le sacrifier.
Rien de trop beau pour ne pas le défigurer.
Rien de trop.

Les images vont et viennent; elles brouillent l'horizon, j’étouffe.

Aucune douceur ni tendresse ne se rend jusqu’à moi. Le sans souffle, battant plus vite venu le soir. Un tambourinage signalant cette bataille qui passe du chien au loup en passant par le zénith rageur.

L’immensité ne s’accorde que rarement aux promesses. J’implore le temps, j’imagine en attendant.

Ces histoires où je n'ai aucun rôle autre que l'exilé qui se gave à l'espoir.

Maintenant, j’expire dans un trou, j’y baigne malgré tout dans vos odeurs, sous des regards tartufes. Malgré les cris et supplications, on crache.

Peu importe le chemin, je ne me rendrai qu’à l’indifférence, qu’à ce cul-de-sac.

Prenez bien ce que vous croyez être la source votre temps, aussi bien s'y noyer.